Grande come un inverno passato a leggere i romanzi di Stefansson (nel mio universo piccolo piccolo).

Ari retourne à son Islande natale après de nombreuses années d'absence pour revoir son père malade. Dans cette ville qui l'a vu grandir, il retrouve de vieilles connaissances, de vieux amis, mais aussi les souvenirs d'une vie qu'il a fui. Au milieu de ce monde de pêcheurs, Ari se souvient de son enfance, de sa mère, de sa grand-mère et des souffrances qu'a connues sa famille qui expliquent pourquoi après avoir abandonné son pays il a aussi abandonné les femmes qu'il aime.

Premièrement, ce livre se trouve à être la suite de "D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds" du même auteur, chose que j'ai apprise seulement après avoir lu le livre. On peut très bien lire et apprécier celui-ci sans avoir lu le premier, mais quelqu'un qui n'a encore ni l'un ni l'autre devrait commencer par le premier.
Avec une plume originale, poétique et sensible, l'auteur sait véhiculer des émotions comme nul autre. On peut ressentir chacune des histoires de la famille d'Ari, l'auteur nous transportant parfois doucement et parfois sauvagement telles les vagues en plein océan. Une découverte magnifique qui m'a fait immédiatement ajouter tous les autres livres de l'auteur à ma liste de souhaits.

Stefánssonov štýl písania má niečo do seba. Zo začiatku mám vždy pocit, že sa príbeh vlečie, že sa strácam v časových líniách či islandských menách. Potom odhalí niečo nové zo života postáv, čo ma chytí za srdce a už nepustí. Píše o živote, každodennosti, vzťahoch, smútku či odpustení. A robí to krásne. Naozaj nádherne skladá vety. Chvála patrí aj prekladateľke. Kniha sa výborne číta.